On court à sa perte lorsque, souvent par inconscience ou aveuglement, on fait tout ce qu’il faut pour se nuire.
C’est le verbe « courir » qui exprime toute la charge accusatrice de l’expression, un peu comme si on disait : « il le fait exprès, ou quoi ? ». On pense aussi à cette phrase de Jésus : « pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».
Rien d’étonnant à ce que les exemples de l’expression trouvés sur le web fassent largement référence à la sphère religieuse. On la trouve également dans les textes portant sur l’avenir de notre planète.
L’humanité court à sa perte.1
Exemple en espagnol :
El mundo corre a su pérdida.2