Valer la pena est le premier « vrai ami » que j’ai rencontré en espagnol, il y a de nombreuses années. C’était dans La Nación, un quotidien du Costa Rica.
En français, il y a au moins trois manières de construire « valoir la peine ».
Avec un complément de verbe : « valoir la peine » + « de » + verbe à l’infinitif :
Valait-il vraiment la peine de se donner tant de mal pour si peu ?
Avec le pronom « en » servant à remplacer le complément du verbe : « en » + « (ne) vaut (pas) la peine » :
Laisse tomber. Ça n’en vaut pas la peine.
Tu verras… le détour en vaudra la peine !
Sans complément ni pronom :
Ça vaut vraiment la peine !
Ça ne vaut pas la peine !
Ça valait pas du tout la peine…1
Il faut que ça vaille la peine.
1 L’absence de l’adverbe « ne » appartient à la langue familière.